J’ai beaucoup de mal à reconnaître les visages. Je me retrouve souvent dans cette impression d’être constamment sur le qui-vive, à me demander si je connais ou non la personne qui s’avance vers moi.
Dans mon travail de kinésithérapeute, il m’arrive régulièrement de ne pas savoir qui est mon patient dans la salle d’attente. Il m’est arrivé de passer quatre heures à discuter avec quelqu’un… et de ne plus du tout le reconnaître quelques heures plus tard.
Ce n’est pas systématique, parfois ça va mieux, mais cela reste une source de gêne et de stress. Heureusement, le simple fait d’avoir découvert le terme prosopagnosie m’a aidée : pouvoir mettre un mot dessus me permet d’en parler avec les autres et d’expliquer mes difficultés.